« Pourquoi un individu en vient-il à commettre un crime, est-il possible de savoir quelle est la cause de son acte ? » (une psychologue en formation)
« Est-il vrai qu’on en sort pire qu’avant ? » (un juge, à propos de la prison)
« Pourquoi le considérer si vite comme déséquilibré mental, son acte n’est-il pas réfléchi, structuré et cohérent, en lien avec un discours politique ? » (un ami politologue, à propos d’Anders Breivik, le tueur Norvégien)
« Comment évalue-t-on la dangerosité d’un individu pour la société ? A partir de quel moment l’Etat considère-t-il qu’il peut sortir ? » (un ami politologue)
Ces questions m’ont été posées ces derniers mois car mon travail de psychologue m’amène à rencontrer des personnes ayant un parcours carcéral. Etre psychologue ne signifie pas avoir d’emblée une réponse à ces questions, c’est plutôt le nom d’une position : celle d’élève de la clinique. D’où le nom choisi pour ce blog, que je voudrais comme une invitation : se mettre à l’école du crime, pour en apprendre quelque chose.