Après la vue aérienne des trois prisons Bruxelloises, approchons-nous de la plus ancienne, construite entre 1878 et 1884. L’architecture de la prison de St-Gilles est inspirée par les principes élaborés par les criminologues anglo-saxons, prônés par le premier inspecteur belge de l’administration pénitentiaire : Edouard Ducpétiaux. Ce dernier a donné son nom à l’avenue qui borde la prison.
De style Tudor, le bâtiment évoque un château fortifié avec ses tours, ses meurtrières et ses mâchicoulis. Sa façade extérieure est très bien conservée (voir photo ci-dessous). D’une hauteur de 6 mètres, elle longe l’avenue Ducpétiaux sur 235 mètres (l’enceinte fait au total 960 mètres).
Voici l’entrée de la prison… cela fait 10 années que je m’y rends et elle m’impressionne toujours.
J’ai travaillé durant 12 ans comme psychologue dans un service d’aide aux détenus (prisons bruxelloises de Forest, Saint-Gilles et Berckendael), aux ex-détenus (libération sous conditions, bracelet électronique, congés pénitentiaires, etc.) et à leurs proches.
J’ai créé ce blog pour rendre compte de ce que j’ai appris de ma rencontre avec les prisonniers.
Très impressionnant, cet extérieur ! Et à l’intérieur ? On pourrait y entrer maintenant avec toi qui y travaille et qui pourrait nous décrire l’architecture au-delà des murs.
@dominiquenet Il faudra demander à la Ministre de la Justice pour qu’ils vous laissent entrer. Et d’être de ma famille, ça n’aide que si je suis incarcéré, malheureusement!
Pour l’architecture intérieure, j’en parlerai tout prochainement! 🙂
Bonjour, je suis actuellement en première année de psychologie à l’université Paris Descartes, j’aimerais réaliser mon premier mémoire sur les psychologues en milieu carcéral. J’ai visité votre Twitter, votre blog et certaines pages du web où vous avez écrit des articles. Ce serait donc possible d’échanger avec vous par e-mail ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour @maeva, vous pouvez passer par le formulaire de contact : http://jonathanleroy.be/a-propos/me-contacter/
ou bien par mail:
Bien à vous,
Jonathan